102/1702. Megalopolis (Megalopolis). Inscription funéraire.
Stèle à fronton IIe-IIIe s. p.C.
Τὴν πᾶσιν θαυμαστὰ βίον κυκλοτέρμονα σεμ[ν]ὸν
λείπουσαν ὠῆς τύνβος ὅδ´ ἀνφιέπει·
ἢν δ´ ὄνομα ζητῇς, Διονυσία, ἣν μακαρίζει
πᾶς ὁ γνοὺς θείας ἃς ἔλαβεν χάριτας.
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Ἡνίκα γὰρ λυκάβαντας ἔθ´ ἡλικίης δεκαπέντε
ἔσχεν, παντοκράτωρ λάτριν ἑὴν ἔθετο
Εἶσις, ταῖς δ´ ἰσίαις κόσμησεν στολίσιν·
ἑξήκοντα δ´ ἐτῶν ὅτε δὴ χρόνον ἡ λάτρις ἔσχεν,
τὴν ὁσίην ὁσίως στείλαθ´ ἑὴν πρόπολον·
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λουτρὸν γὰρ φαίδρυνε καλὸν χρόα, πλεξαμένη δὲ
τοὺς ἱεροὺς πλοκάμους ἴλλαθ´ ὑγραῖς σταγόσιν.
Βωμὸν δ´ ὡς προσιοῦσ´ εὐχὰς θέτο, σεμνὴ ἅπασιν
ἄστρ´ ἔβα, ὡσὰν ὁσ<ίο>ς ᾤχετ´ ἐς ἡμιθέους.
Διονυσία
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χαῖρε.
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Ce tombeau-ci renferme une (femme) qui a quitté d’une façon merveilleuse, de l’avis unanime, une vie vénérable dont elle a fait le tour.
« Si tu demandes son nom, c’est Dionysia, que juge bienheureuse
quiconque a connu les faveurs divines qu’elle a reçues.
En effet, lorsqu’elle eut l’âge de 15 ans,
Isis toute-puissante lui fit la grâce de l’appeler à son service,
et la para des vêtements isiaques.
Puis, quand sa servante eut atteint les 60 ans,
c’est d’une manière sainte qu’elle fit venir à elle sa sainte servante.
Car un bain lustral nettoyait sa belle peau, et ayant peigné ses
boucles sacrées, elle les tressait en y versant goutte à goutte des (parfums) humides;
Et quand, s’étant approchée de l’autel, elle eut fait ses prières,
c’est vénérée de tous qu’elle s’en fut comme astre, comme si, saintement, elle partait rejoindre les demi-dieux.
Dionysia, salut! »
IG V 2, 472 (Hiller d’après Wilamowitz) ; W. Peek, Griechische Vers-Inschriften I, Berlin, 1955, n° 1163 ; W. Peek, Griechische Grabgedichte, Berlin, 1960, p. 186-187 n° 317 (SIRIS, 42) ; F. Dunand, « Sur une inscription isiaque de Mégalopolis », ZPE 1, 1967, p. 219-224 (Bull., 1968, 265) ; A. Henrichs, « Textkritisches zur Isisinschrift von Megalopolis », ZPE 3, 1968, p. 109-110 (Bull., 1969, 260) ; cf. M. Jost, Sanctuaires et cultes d’Arcadie, Paris, 1985, p. 543-544.
L. 5 ἔθ´ = ἔτη.
L. 7 ΙΣΙΑΙΣ la pierre, ἰ<δ>ίαις Hiller, Peek, Dunand, Robert, ἱ<ερ>αῖς Henrichs.
L. 13 ὡς ἀνόσως Hiller et suiv.; la suggestion de D. Delattre, ici retenue, implique une correction au texte, et ne s’impose peut-être pas; la lecture de Hiller indiquerait qu’elle est partie d’un seul coup, sans connaître la maladie.