102/0220. Sparta (Sparti). Mention d'un sanctuaire de Sarapis par Pausanias.
Pausanias, au IIe s. p.C., mentionne pour Sparte (III,14,5) un sanctuaire de Sarapis, "le plus récent" de la cité.

P. Cartledge et A. Spawforth, Hellenistic and roman Sparta. A Tale of two cities, London 1989, p. 131, puis de nouveau A. J. S. Spawforth, « Spartan Cults under the Roman Empire», dans Φιλολάκων. Lakonian Studies in honour of Hector Catling, London 1992, p. 236, évoquent un prêtre de Sarapis, Tib. Claudius Aristoteles, contemporain du Périégète, qui serait mentionné dans un catalogue de γέροντες du règne d’Antonin le Pieux (IG V, 1 109,3-5). Selon Spawforth, ce serait l’indication que le culte est alors public et desservi par un membre des classes dirigeantes, un homonyme de ce prêtre étant sénateur romain à la génération suivante. Or la restitution proposée dans IG V 1, 109,5 [ἱερεὺ]ς Σεραπίωνος est à revoir et ne concerne de toutes façons en rien un prêtre de Sarapis; il faut plutôt restituer en lacune le nom du premier des gérontes, [untel], fils de Sérapiôn, nommé aussitôt après Tibérios Claudios Aristotelès.