101/0602. Salamis (Salamina). Inscription funéraire.
Stèle en marbre du Pentélique en forme de naïskos. Deux pilastres supportent un épistyle inscrit
et un fronton triangulaire avec un bouclier circulaire en relief au tympan avec trois
acrotères sur les rampants. (h. 89 cm ; l. 62 cm) Provenance exacte inconnue. Parvenue à Broomhall (Dunfermline, Écosse) sans doute
après 1816 Deux figures en haut-relief sont debout de face dans l’espace délimité par les piliers.
À gauche, une jeune femme à la chevelure ondulée, en côtes de melon, chaussée de sandales,
vêtue d’un chiton et drapée dans un himation qui lui enveloppe tout le corps. La main
droite est posée à plat sur la poitrine ; le bras gauche descend le long du corps.
À droite, une femme à la chevelure ondulée, chaussée de sandales, se tient debout.
Elle est vêtue d’un chiton à manches longues et drapée dans un himation frangé dont
les pans retombent symétriquement sur les épaules pour former un nœud sur la poitrine.
Elle brandit un sistre de la main droite et tient une situle de la gauche baissée
le long du corps. Collection Elgin217-220 p.C. (Walters, Grossman), 140-150 p.C. (Eingartner), ép. antonine (Moock).
Ἀφροδισία Ὀλυμποῦ
Σαλαμεινία.
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Παθαναγαθ
qOCANEAM.
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« Aphrodisia, fille d’Olympos, de Salamine. »
A. Michaelis, , « Ancient Marbles in Great Britain: Supplement I », JHS 5, 1884, p. 153-154 n° 19 ; Conze, p. 57 n° 1966 et pl. 422 ; IG II/III2, 10182 ; C. Rolley, « Les cultes égyptiens à Thasos : à propos de quelques documents nouveaux », BCH 92, 1968, p. 213 n° 13 ; V. von Gonzenbach, « Der griechisch-römische Scheitelschmuck und die Funde von Thasos », BCH 93, 1969, p. 890-891 et 916 ; C. Rolley, « Nattes, rubans et pendeloques », BCH 94, 1970, p. 552-553 fig. 1 ; E.J. Walters, Attic Grave Reliefs that represent Women in the Dress of Isis, Princeton, 1988, p. 51, 84 et pl. 39,c ; J. Eingartner, Isis und Ihre Dienerinnen in der Kunst der römischen Kaiserzeit, Leiden, 1991, p. 151-152 n° 115 et pl. LXXI,115 ; D. W. von Moock, Die figürlichen Grabstelen Attikas in der Kaiserzeit, Mainz, 1998, p. 162 n° 412 ; J. B. Grossman, Funerary Sculpture The Athenian Agora XXXV, Princeton , 2013, p. 64 fig. 20.
L. 1 le nom de l’isiaque, à droite, n’est pas compréhensible ; Michaelis, suivant une sggestion de Dümichen, propose de retrouver sous Παθαναγαθ un nom égyptien et de le comprendre comme Pat (= δῶρον) et Anaiath (= Ἀναῖτις), ce qui n’est guère probant. Ces lettres semblent avoir été ajoutées par dessus celui d’une femme contemporaine d’Aphrodisia.
L. 2 lire MAENACOP (rétrograde) ?