101/0402. Teithras (Pikermi). Décret de la Boulè (n° 101/0401) et dédicace à Isis (n° 101/0402).
Colonne brisée en haut et en bas, en marbre gris-bleu veiné de blanc. La dédicace est gravée sous le décret n° 101/0401.dans la cour d’une église Αθήνα, Επιγραφικό Μουσείο EM 13342Milieu du Ier s. p.C.
Δημόφιλος
Διονυσίου
Σουνιεὺς
ὁ καὶ Δάφνος
5
βαστάζων τὸν
ἡγεμόνα τοὺς
κανκέλλους
Ἴσιδι ἀνέθηκ[ε].
« Démophilos, fils de Dionysios, (du dème) de Sounion, dit aussi Daphnos, porteur de l’Hégémon (dans les processions), a consacré les balustrades à Isis. »
La bibliographie est identique à celle du n° 101/0401.,
L. 5 sur le βαστάζων cf. I.Délos 2628 et Bull. 1966, 167; plutôt qu’une statue du dieu, il doit s’agir d’un masque représentant le cynocéphale; cette pratique de "porter (le masque d’)Anubis" apparaît fréquemment dans la documentation; cf. Appien, Bell. civ. IV,47, Apulée, Meta. XI,11 et Cyprien, Carm. IV,32-33; voir en dernier lieu L. Bricault, « Les Anubophores », BSEG 24 (2001/2002), p. 29-42.
L. 6 il s’agit d’Anubis ἡγεμών, le dieu psychopompe qui guide les âmes des défunts; cf. n° 202/0170 (Délos), où le dédicant est un sindonophore.
L. 7 les κάγκελλοι (cancelli en latin) ont, à cette époque, éliminé du vocabulaire les κινκλίδες. Il doit s’agir de grilles ou de balustrades placées entre les colonnes du portique, d’où la présence de cette dédicace sur l’une des colonnes de la stoa; cf. n° 101/0221 pour la dédicace d’éléments semblables.