101/0255 (Suppl. I). Athenae (Athens). Inscription funéraire.
Fragment supérieur d’une stèle en marbre du Pentélique (h. 39 cm ; l. 30 cm ; p. 8 cm) trouvée dans une petite nécropole fouillée dans le jardin de la maison de G. Finlay, rue Adrianou, n° 199. La partie supérieure est en forme de fronton triangulaire, avec acrotères ; l’inscription se trouve en-dessous. Sous l’inscription, en bas-relief, une arche supportée par deux piliers dont ne subsiste que l’un des chapiteaux. Sous cette arche, un bas-relief très abimé figure une femme debout à gauche, vêtue d’un chiton et d’un himation. Elle brandit vers l’avant, de la main droite, un sistre aujourd’hui disparu, tandis qu’une situle est accrochée au poignet de son bras gauche replié sur son buste. Athènes, British School inv. E10. Ier siècle p.C. d’après la paléographie, l’iconographie et le type de stèle.
Isias, Milésienne.
S. A. Koumanoudis, Ἀττικῆς ἐπιγραφαὶ ἐπιτύμβιοι/Attikis Epigraphai Epitymbioi, I, Athinai, 1871, p. 260 n° 2177 ; IG III, 2719 ; Conze, p. 48 n° 1928 n. 1 ; IG II/III2, 9691 ; D. W. von Moock, Die figürlichen Grabstelen Attikas in der Kaiserzeit, Mainz, 1998, p. 100 n° 82 et pl. 3a ; S. D. Lambert, « The Greek Inscriptions on Stone in the British School at Athens », ABSA, 95, 2000, p. 499-500 n° E10 et pl. 79a (SEG L, 2000, 258).
Un nombre relativement élevé d’isiaques figurés sur les reliefs attiques ont un nom formé sur celui d’Isis, voire un nom servile caractéristique. J. Eingartner, Isis und Ihre Dienerinnen, p. 95-107, D. W. von Moock, Grabstelen, p. 84-85 ou S. D. Lambert, ABSA, 95, p. 500, ont suggéré que les défunts furent souvent des affranchis libérés de l’esclavage par le biais d’une consécration formelle à la déesse. E. J. Walters, Attic Grave Reliefs, p. 52-57, préfère les considérer comme des initiés aux mystères isiaques. Les deux hypothèses ne sont pas incompatibles.