Deux fragments appartenant à la partie supérieure d’une stèle en marbre du Pentélique, sans doute en forme de naïskos. (h. 31 cm ; l. 53 cm [l. totale ca 70 cm] ; p. ép. 19 cm.) près de la Stoa d’Attale, section Σ Ne subsiste qu’une partie de l’épistyle, inscrit, et du fronton triangulaire avec une ciste en relief au tympan, qui semble avoir été ciselée en creux dans un deuxième temps, peut-être lors du remploi de la stèle.Αθήνα, μουσείο της Αγοράς inv. I 3348 + I 3532IIe s. p.C. (Meritt), 217-220 p.C. (Walters).

« [---] Stéphépho[[ros, ...]]. »

Fragment I 3348 : B. D. Meritt, “Greek Inscriptions”, Hesperia 23, 1954, p. 281 n° 171 (ph) (SEG XIV, 1957, 282) ; D. W. Bradeen, The Athenian Agora XVII, Athens, 1974, p. 172 n° 981. Fragments I 3348 + I 3352 : E.J. Walters, Attic Grave Reliefs that represent Women in the Dress of Isis, Princeton, 1988, p. 106-107 n° 25 et pl. 40,c. Cf. E. J. Walters, “Predominance of Women in the Cult of Isis in Roman Athens: Funerary Monuments from the Agora Excavations and Athens”, dans L. Bricault (éd.), De Memphis à Rome, Leyde, 2001, p. 81-82 (SEG L [2000], 267).

Στεφηφό[[ρος ---]] Meritt et suiv. On distingue les hastes inférieures horizontales de deux lettres, l’une avant le sigma initial de Stéphéphoros, l’autre à l’extrémité droite de l’épistyle ; cette dernière lettre doit être un sigma.

Meritt, suivi par Bradeen, songe à restituer le nom de Stéphéphoros d’Aixone, prytane en l’an 174/5 p.C. (Hesperia, XI, 1942, p. 55, n°21, l. 37), mais Walters (1988, p. 107) considère que l’inscription est plus tardive. Une première inscription a été érasée pour laisser place à celle qui nous occupe ; on lirait encore les lettres ΣΙΔΣ d’après Walters 1988. Après révision de la pierre, E. J. Walters (2000) confirme l’existence d’une première inscription sous celle mentionnant Stéphéphoros, mais elle lit désormais ΣΕΙΔΩ et non ΣΙΔΣ, probables vestiges d’un nom tel qu’Eiseidôros ou Eiseidôra.