Stèle en marbre du Pentélique en forme de naïskos (h. 105 cm ; l. 55 cm) Trouvée le long de la Voie Sacrée, remployée dans une tombe tardive Deux pilastres supportent une arche surmontée d’un épistyle inscrit et d’un fronton trianglulaire avec un bouclier circulaire en relief au tympan et trois acrotères sur les rampants. Deux rosettes en relief au-dessus des pilastres. Debout de face dans l’espace délimité par les piliers, une figure féminine en haut-relief, vêtue d’un chiton à manches longues et drapée dans un himation dont les pans retombent symétriquement sur les épaules pour former un nœud sur la poitrine. Elle brandit un sistre de la main droite et tient une situle de la gauche baissée le long du corps. L’extrémité inférieure de la stèle a disparu. Αθήνα, Εθνικό μουσείο inv. Θησ.140Règne d’Auguste ou de Tibère (Walters), 150-160 p.C. (Eingartner), ép. julio-claudienne (Moock).

« Aphrodisia, fille de Démétrios, (du dème) de Sphettos. »

N. Kyparissis, ADelt 10, 1926, Chron. 69-70 n° 1 fig. 12 ; IG II/III², 7507 ; E.J. Walters, Attic Grave Reliefs that represent Women in the Dress of Isis, Princeton, 1988, p. 50, p. 69 et pl. 6,a-b ; J. Eingartner, Isis und Ihre Dienerinnen in der Kunst der römischen Kaiserzeit, Leiden , 1991, p. 153-154 n° 119 et pl. LXXIII,119 ; D. W. von Moock, Die figürlichen Grabstelen Attikas in der Kaiserzeit, 1998, p. 157 n° 384 et pl. 53a.

Aphrodisia pourrait être la fille de Démétrios, fils d’Alexandre de Sphettos, thesmothète au début du Ier s. p.C. (cf. IG II/III² 1729 l. 3).