101/0234. Athenae (Athens). Inscription funéraire.
Partie supérieure d’une stèle en marbre en forme de naïskos (h. 68 cm ; l. 66 cm ; p. 8 cm.) Trouvée entre Marathon et Oinoe sur la rive gauche de la rivière, près d’Haghia Saranta Deux pilastres supportent un épistyle inscrit et un fronton trianglulaire avec un
ciste en relief au tympan et trois acrotères sur les rampants.
En haut-relief, de face dans l’espace délimité par les piliers, subsiste la tête d’une
femme à la chevelure longue et ondulée, partagée par une raie médiane, vêtue d’un
chiton à manches longues. Elle brandit un sistre vers l’avant de la main droite. Le
reste a disparu.Αθήνα, Εθνικό μουσείο inv. 3036Époque tardo-augustéenne (Walters), ép. julio-claudienne (Moock).
Ὀνησιφόρον Διονυσίου
ἐξ Στειρίεων.
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« Onésiphoron, fille de Dionysios, (du dème) de Steiria. »
Conze, , p. 61 n° 1972.23 et pl. 423 ; IG II/III2, 7467 ; E.J. Walters, Attic Grave Reliefs that represent Women in the Dress of Isis, Princeton, 1988, p. 68-69 et pl. 5 ; S. N. Koumanoudis, A. Matthaiou (éd.), S. A. Koumanoudis, Ἀττικῆς ἐπιγραφαὶ ἐπιτύμβιοι. Προσθήκαι/Attikis Epigraphai Epitymbioi. Prosthikai II, Athinai, 1993, n° 347 (1152 γ) ; D. W. von Moock, Die figürlichen Grabstelen Attikas in der Kaiserzeit, Mainz, 1998, p. 145 n° 312.
Les stèles funéraires attiques représentant des isiaques ont fait l’objet de deux études récentes, celles de E.J. Walters, Attic Grave Reliefs that represent Women in the Dress of Isis, Princeton 1988, et J. Eingartner, Isis und Ihre Dienerinnen in der Kunst der römischen Kaiserzeit, Leiden 1991. Leurs apports respectifs sont analysés par M. Malaise, «Note sur le nœud isiaque», GM 143, 1994, 105-107. Hormis quelques fragments, toutes ces stèles sont reprises dans le catalogue de D. W. von Moock, Die figürlichen Grabstelen Attikas in der Kaiserzeit, Mainz 1998.
La situation socio-économique des isiaques figurés sur les quelque 106 stèles retrouvées à ce jour est précisée par E. J. Walters, « Predominance of Women in the Cult of Isis in Roman Athens », dans De Memphis à Rome, Leiden 2000, 63-89 et E. Matricon-Thomas, « Le culte d’Isis à Athènes ; entre aspect ‘universel’ et spécificités locales », dans L. Bricault & M. J. Versluys (éd.), Egyptian gods in the Hellenistic and Roman Mediterranean: Image and reality between local and global, Supplemento a Mythos, 3, Palerme 2012, 41-65.