*607/0301. Metlosedum (Melun). Dédicace.
Autel quadrangulaire en pierre commune, aux reliefs abîmés et à l’inscription peu lisible (h. 85 cm ; l. 47 cm ; p. 47 cm) remployé dans le mur d’enceinte du castrum du Bas-Empire, à côté de l’ancien Hôtel-Dieu
Saint-Nicolas. Sur la face principale, sous l’inscription, Apollon avec une lyre, sur le côté droit
une femme nue (Vénus) s'appuyant sur un autel, sur le côté gauche une autre divinité
féminine drapée tenant un vase et enfin, à l’arrière, Hercule nu, s'appuyant sur une
massue. inv. 967.329.IIe-IIIe s. p.C.
[M?]onimus Tr[---]
ser(vus?) Ap(ollini?) d(eo?) v(otum)
s(olvit) l(ibens) m(erito).
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« [M?]onimus Tr[---], esclave(?), pour le dieu Apollon(?), s’est acquitté de son vœu, de bon gré et à juste titre. »
CIL XIII, 3010 ; G. Gassies, « Autel gaulois à Sérapis », REA 4, 1902, p. 47-52 ; E. Espérandieu, Recueil IV, 1911, p. 104-105 n° 2941 (ph) ; SIRIS, 748 ; X. Dupuis, Melun au temps de Rome, Melun, 1990, p. 92 et fig. 2.
L. 2 ser(vus) Ap(ollini) d(eo) ou d(onum) Hirschfeld (CIL) ; Serap[i] d(eo) ou Serap[i]d(i) Gassies. Cette dernière restitution, considérée comme douteuse par Espérandieu, est acceptée par Vidman après Salač. Il est toutefois bien difficile de suivre l'interprétation de Gassies qui reconnaît sur cet autel Apollon-Harpocrate et, dans la seconde divinité féminine, Isis. Conjuguées à l'absence de Sarapis, ces identifications ne sont guère convaincantes, et la restitution du nom de Sérapis en l. 2 n'emporte pas l'adhésion. Ce document n'a probablement aucun lien avec la sphère isiaque.