*518/0401. Centuripae (Centuripe). Dédicace d'un naos et d'une statue.
Bloc en marbre blanc trouvé dans un jardin à côté de l’église S. Maria delle Grazie. Perdu.Début du IIe s. p.C.d'après la paléographie.
[Διὸς Σαράπιδος καὶ Ἴσιδος καὶ] (?)
Νεωτέρας κατὰ (τ)άγ(μ)α[τα] Ἀ(ρ)χύτα(ς)
Διοδώρου Σαντρα(ῖος) τὸν ναὸν καὶ τὸ
ἄγαλμα ἐπο(ίη)σε
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ἐκ τῶν ἰδίων.
« Sur ordre de Néôtéra, Archytas Santraios, fils de Diodôros, a fait faire la chapelle et la statue, à ses frais. »
F. Ansaldi, I monumenti dell'antica Centuripi, Catania, 1851, p. 52 n° 17 (IG XIV, 576 ; Bull., 1955, 36 ; G. Manganaro, « Nuove ricerche di epigrafia siceliota », Siculorum Gymnasium XVI, 1963, p. 54-55 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 318 Centuripae 1 ; G. Sfameni Gasparro, I culti orientali in Sicilia, Leiden, 1973, p. 219-220 n° 181 ; F. Ghinatti, « Le organizzazioni civiche siceliote », Kokalos 46, I, 2004, p. 51 n° 9 ; SEG LIV, 2004, 872, 9 ; EDR, 148069).
L. 1 Supplément de Manganaro 1963. La restitution des noms de Zeus Sarapis et d’Isis ne s'impose pas. L'existence de cette ligne, envisagée par Manganaro, est hypothétique.
L. 2 il n’est absolument pas certain que Néôtéra désigne ici Nephthys (malgré L. Moretti, « A proposito di Neotera», Aegyptus 38, 1958, p. 203-209) ; sur Néôtéra, voir M. Pezin, «Hor, fils de Labys, Φροντιστής/swrd d’Hathor à Dendera, en 98», REgypt 43, 1992, p. 210-214 ; Néôtéra pourrait désigner ici Aphrodite-Hathor.
L. 2-3 ΚΑΤΑΚΑΤηΑ ... ΑΥΧΥΤΑΥ / ΝΣΤΙΟΔΟΡΟΥΣΑΝΤΥΑ Ansaldi ; κατὰ (τ)άγ(μ)α[τα] Ἀ(ρ)χύτα(ς) (Ἐ)στιοδ(ώ)ρου Σάντ(ρ)α Willamowitz (IG) et suiv., Ἀρχύτας / Διοδώρου Σαντρα(ῖος) Cordano. Selon F. Cordano, « Considerazioni sull’uso greco del terzo nome in Sicilia », in Seconde Giornate Internazionali di Studi sull'area elima, Gibellina, 22-26 ottobre 1994, Atti, I, Pisa-Gibellina 1997, p. 410, Σαντρα(ῖος) doit être un nom de famille supplémentaire, un surnom dérivant du lieu de résidence. Ces troisièmes noms sont assez fréquents dans l’onomastique grecque de Sicile (cf. p. 405, I, 3).
L. 4 ΕΠΟΕΙΣΕ Ansaldi.