Sarcophage en calcaire du Cansiglio (h. 130 cm ; l. 265 cm ; p. 135 cm) lors du creusement des fondations du choeur de l'église S. Stefano Belluno, Centro Culturale Cittadino di Palazzo Crepadona sans n° invDeuxième quart du IIIe siècle p.C.d'après le style du momument et la prosopographie.

« Caius Flavius Hostilius Sertorianus, de la tribu Papiria, prêtre des Laurentes de Lavinium, [pontife ?], chevalier romain, a fait de son vivant (ce sarcophage) [en mémoire ?] pour lui-même et Domitia Severa, fille de Titus, son épouse incomparable. Veille! Sois la bienvenue, Oresis, douée d’un éternel souvenir. »

CIL V, 2044 ; IG XIV, 2381 ; R. Egger, « Zwei oberitalienische Mystensarkophage », MDAI 4, 1951, p. 60-63 pl.17 (Bull., 1954, 282 ; Bull., 1956, 359 ; SIRIS, 620 ; M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 13 Bellunum (1)) ; H. Gabelmann, , Die Werkstattgruppen der oberitalischen Sarkophage, Bonn, 1973, p. 208 n° 20 et pl. 12-13 ; L. Lazzaro, « Bellunum », Suppl. It. 4, Roma, 1988, p. 314-315 ; M. D'Abruzzo, « Il sarcofago di C. Flavio Ostilio Sertoriano a Belluno », dans A. Mastrocinque (éd.), Antichità delle Venezie, Este, 1990, p. 61-79 (ph) ; F. Rebecchi, Grabeskunst der römischen Kaiserzeit, Mainz am Rhein, 1993, p. 177 n° 6 (ph) (SEG, 1993, 638) ; M.S. Bassignano, « Bellunum - Pagus Laebactium - Feltria », Suppl.It. 22, Roma, 2004, p. 218-219 ; M. G. Granino Cecere, « I Laurentes Lavinates nella X Regio », dans P. Basso et al. (éd.), Est enim ille flos Italiae… Vita economica e sociale nella Cisalpina romana, Verona, 2008, p. 182-185 et fig. 5 ; EDR, 073927.

L. 3 p(atronus) eq(ues) R(omanus) m(unicipii) Mommsen, p(ontifex) eq(ues) R(omanus) m(emoriam) Egger, Vidman (SIRIS), p(---), eq(ues) R(omanus), m(---) Granino Cecere.
L. 8 γρηγόρι = γρηγόρει serait, selon R. Egger, caractéristique des isiaques (cf. n° *512/0101), ce qu'il est impossible de confirmer.
L. 9 Ὀρέσι, au vocatif, désigne la défunte, représentée sous les traits de Diane sur le relief. C’est pourquoi J. Carcopino attribue ce sarcophage au culte de Diane (cf. Bull. 1956, 359). Je doute très fortement, comme L. Vidman et M. Malaise, que ce sarcophage soit à mettre en rapport avec les cultes isiaques.