Stèle en grès en forme d'hermès (h. 103 cm ; l. 20 cm ; p. 11 cm) entre Castelnovo di Sotto et Campegine A la partie supérieure, dans un renfoncement quadrangulaire, la tête d'une femme avec des bandelettes (vittae) suspendues sur les côtés est sculptée en bas-relief.Reggio Emilia, Musei Civici, Galleria dei Marmi inv. R158Fin IIe - milieu du IIIe s. p.C.

« Publeia Tertia, fille de Marcus. »

CIL XI, 1022 ; M. Degani, Il culto di Iside nel territorio reggiano durante l'epoca imperiale romana, Reggio, 1946, p. 4-8 et pl. 1 ; G. C. Susini, L’Egitto antico, Bologna, 1961, p. 164 n° 415 et pl. 72 (cf. M. Malaise, Inventaire préliminaire des documents égyptiens découverts en Italie, Leiden, 1972, p. 32-33, Regium Lepidum 3-7 (sans le texte)) ; M.-C. Budischovsky, La diffusion des cultes isiaques autour de la mer Adriatique, Leiden, 1977, p. 53-54 E VII,2 et pl. XXXIa ; G. C. Susini, « I culti orientali nella Cispadana », Hommages à M. J. Vermaseren, Leiden, 1978, p. 1209 n° 47 ; EDR, 146539.

La forme de l'hermès, supposée s'inspirer des sarcophages égyptiens et la présence rapportée mais non confirmée de statuettes égyptisantes dans la tombe ont conduit les Modernes à voir en Publeia Tertia une isiaque. Ceci demande confirmation.