Autel funéraire en marbre italien. (h. 97 cm ; l. 69 cm ; p. 48 cm) qui aurait été trouvé via Flaminia, Vigna del Poggio, L’inscription est au-dessus d’un relief représentant une enfant de cinq-six ans, debout, vêtue d’une toge et d’une tunique, couronnée, la coiffure tressée de laquelle pendent deux perles, tenant du raisin dans sa main droite et une colombe dans la gauche. Elle est entourée de deux putti ainsi que d’un chien, à gauche, et d’un pigeon, à droite. Deux torches sont figurées à gauche et à droite de la niche. Firenze, Galleria degli Uffizi, inv. 942. Milieu Ier s. p.C. (musée), ca 100-110 p.C. (Kleiner). d'après la représentation de l'enfant et le style de l'autel.

Aux dieux Mânes d’Hateria Superba, qui vécut 1 an 6 mois et 25 jours. Ses parents infortunés Quintus Haterius Ephebus et Iulia Zosime, ont fait ceci pour leur fille, pour eux-mêmes, pour les leurs. Aux dieux Mânes. Emplacement occupant en façade 7 pieds et en profondeur 4 pieds.

CIL VI, 19159 ; D. E. E. Kleiner, Roman Imperial Funerary Altars with Portraits, Roma, 1987, p. 272-274 n° 58 et pl. XXXVI,2 ; M. G. Granino Cecere, Suppl. Imagines III, p. 52 n° 3453, avec toute la bibliographie antérieure.

L. 6 Les cognomina grecs des parents pourraient traduire une origine servile.

L'enfant représentée de manière idéalisée est plus âgée que la petite fille, décédée à l'âge d'un an et demi.

La connexion avec les cultes isiaques, souvent suggérée en raison de la coiffure tressée de la petite fille et des deux perles, n’est guère convaincante; cf. toutefois V. von Gonzenbach, « Die griechisch-römische Scheitelschmuck und die Funde von Thasos », BCH 93, 1969, p. 885-945, ou encore M. Malaise, « Nova Isiaca Documenta Italiae. Un premier bilan (1978-2001) », dans L. Bricault (éd.), Isis en Occident. Actes du IIe Colloque international sur les études isiaques, Lyon III, 16-17 mai 2002, RGRW 151, Leiden-Boston, 2004, p. 28 n° 433c et p. 53.