Fragment (angle inférieur gauche) en pierre blanche Χαιρώνεια, μουσείοIIe s. a.C. (postérieur à 172 a.C.)

« [...] étant archonte, le [...] du mois [..., ...] consacre son esclave, du nom d’Hermaia à [Sérapis(?)] ; il a fait la consécration par l’intermédiaire du Conseil, conformément à la loi. Et il a versé sur le champ la taxe de 25 drachmes [au trésorier des affaires sacrées]. »

IG VII, 3406 ; L. Darmezin, Les affranchissements par consécration: consécrations fictives et consécrations réelles, Lyon, 1982, p. 63 n° 86 ; L. Darmezin, Les affranchissements par consécration en Béotie et dans le monde grec hellénistique, Nancy, 1999, p. 63 n° 87.

L. 1 . ἀν[ατίθησι τὴν ἰδίαν δούλην, ᾗ ὄνομα] Dittenberger, mais la ligne est trop courte, .Α[--- ἀνατίθησι τὴν ἰδίαν δούλην, ᾗ ὄνομα] Darmezin 1999; ce n’est d’ailleurs peut-être pas δούλην qu’il faut restituer : δουλικὸν κοράσιον ?
L. 4-5 κατέβαλε δὲ τὸ γινόμενον ---η]/μα, εἴκοσι πέν[τε στατῆρας] Dittenberger, κατέβαλε τὸ γινόμενον παραχρῆ]/μα, εἴκοσι πέν[τε δραχμάς τῷ ταμίᾳ τῷ ἐπὶ τῶν ἱαρῶν] Darmezin 1999.

Note : F. Mora (PI p. 179 n° 1 et p. 328 n° 1328) estime qu’IG VII 3404 doit être un fragment d’acte d’affranchissement (ce qui est assuré) par consécration à Sarapis (ce qui ne l’est pas du tout, ce qui reste du formulaire pouvant s’appliquer à une consécration à Ilithye ou à la Mère des dieux); c’est pourquoi je n’ai retenu ici, peut-être à tort, aucun des fragments IG VII 3400-3405.