*102/0802. Argos (Argos). Donation lagide.
Trois fragments jointifs d’une pierre en calcaire brisés de partout sauf à droite.près des thermes A Le texte est gravé sur deux colonnes. Άργος, Μουσείο Inv. E321170-164 a.C.
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[Βασιλεὺς] Π[τολεμ]αῖος
[καὶ βασιλ]εὺς Πτολεμαῖο[ς]
[ὁ ἀδελφὸ]ς καὶ βασιλίσσ[α]
[Κλεοπά]τρα ἡ ἀδελφὴ
5
[μναιεῖα] εἴκοσι καινὰ
[.......]ΙΟΚΑΝ χρυσοῦ(?)
[........] χρυσον
[---] (vac.)
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[καὶ αἱ πόλεις αἱ ἐν Κ]ύπρωι
[---] ΔΔΔ
[Καρ]πασεῖς ΔΔΔΔ
Σαλαμίνιοι ΗΗΠ
5
Κουριεῖς Η Δ ΔΔ [.]
Ἀμαθούσιοι ΔΔΔΔ
Ταμασσεῖς ΔΔΔ
Γολγεῖς ΔΔΔΔ
Κιτιεῖς ΗΗΠ
10
Πάφιοι Η
(vac.)
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« Le roi Ptolémée (VI), le roi Ptolémée (VIII), son frère, et la reine Cléopâtre (II), sa soeur, (font la donation) de vingt mines nouvelles, de [...] d’or(?), [(et) d’un(e) ...] doré(e), de même que les cités de Chypre : [...] 200 oboles; les Carpaséens 250 oboles, les Salaminiens 1250 oboles, les gens de Kourion 1036/37/42 oboles, les Amathousiens 250 oboles, les gens de Tamassos 200 oboles, les gens de Golgoi 250 oboles, les gens de Kition 1250 oboles, les Paphiens 600 oboles. »
P. Aupert, « Donation lagide et chypriote à Argos (170-164 a.C.) », BCH 106, 1982, p. 264-277 ; K. Bringmann, H. von Steuben, « Schenkungen hellenistischer Herrscher an griechische Städte und Heilligtümer », L'antiquité classique 65, 1996, p. 94, n° 47 ; A. Meadows, « Ptolemy VI, VIII, Cleopatra II, Cyprus and Argos : an Enigmatic Monetary Transaction of the 2nd century BC », The Numismatic Chronicle 165, 2005, p. 91-97.
L. 6 [e. g. στεφάνα]ν ὀλκᾶ μνὰ χρυσοῦ Aupert.
L. 7 [e. g. φιάλαν ἐπ]ίχρυσον Aupert.
Si le document est la trace d’une donation au sanctuaire isiaque, comme P. Aupert le suppose et comme je le crois, il est intéressant de noter ici une pratique peu fréquente de la chancellerie lagide, à savoir contribuer, d’une manière ou d’une autre, au développement des cultes isiaques hors d’Égypte, en entraînant à sa suite un certain nombre de villes chypriotes, où les mêmes cultes sont d’ailleurs attestés (à Carpasia, Salamine, Amathonte et Paphos ; cf. nn° 401/0101 et suiv.).
L. 7 [e. g. φιάλαν ἐπ]ίχρυσον Aupert.
Si le document est la trace d’une donation au sanctuaire isiaque, comme P. Aupert le suppose et comme je le crois, il est intéressant de noter ici une pratique peu fréquente de la chancellerie lagide, à savoir contribuer, d’une manière ou d’une autre, au développement des cultes isiaques hors d’Égypte, en entraînant à sa suite un certain nombre de villes chypriotes, où les mêmes cultes sont d’ailleurs attestés (à Carpasia, Salamine, Amathonte et Paphos ; cf. nn° 401/0101 et suiv.).